LES ÉCOLES contribuent à l’exposition des enfants aux polluants de l’air intérieur puisqu’ils sont leur deuxième lieu de vie. Les composés détectés dans les établissements scolaires ne sont pas significativement différents de ceux que l’on retrouve dans d’autres bâtiments comme les logements. Les enfants sont quotidiennement exposés à des contaminants biologiques (moisissures, allergènes d’animaux) et à des polluants physico-chimiques (dioxyde d’azote, composés organiques volatils et particules). Une ventilation insuffisante est connue pour être associée à une mauvaise qualité de l’air intérieur. Or la plupart des écoles ne sont pas équipées de système de ventilation et lorsqu’elles le sont, le système est généralement défectueux, le taux de renouvellement de l’air étant inférieur aux recommandations. Avec la nouvelle réglementation française, une surveillance obligatoire de la qualité de l’air intérieur sera instaurée dans les établissements recevant du public. Trois substances jugées prioritaires seront mesurées : le formaldéhyde, le benzène et le dioxyde de carbone, avec évaluation des moyens d’aération. Cette réglementation prendra effet le 1er janvier 2015 pour les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans et les écoles maternelles, et le 1er janvier 2018 pour les écoles élémentaires.
D’après la communication du Dr Céline Roda (Paris).
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