À partir de l’année prochaine, les internes de pneumologie qui le souhaitent, pourront choisir une option en soins intensifs respiratoires. « Lors de la création des DES, on voulait faire une FST (formation spécialisée transversale) », indique le Pr Bernard Maître, président du Collège des enseignants de pneumologie. Quatre sont aujourd’hui accessibles aux internes : en cancérologie médicale, allergologie, sommeil et addictologie. « Une FST donne le droit de faire un certain nombre de gestes ou d’actes, par exemple une primoprescription en cancérologie », poursuit-il.
Mais le ministère de la Santé s’est opposé à la création d’une FST en soins intensifs respiratoires. « Le projet a suscité des inquiétudes des anesthésistes-réanimateurs et des médecins intensivistes, qui ont fait valoir qu’avec une simple FST, un pneumologue pourrait exercer comme réanimateur », raconte le pneumologue. Au final, il a été décidé de créer une option de soins intensifs respiratoires. « Il nous a semblé important de pouvoir renforcer la formation des internes qui souhaiteraient rejoindre un service de soins intensifs. Même si ces services restent peu nombreux en France, il est primordial de bien former les pneumologues qui y travaillent », estime le Pr Maitre.
Entretien avec le Pr Bernard Maître président du Collège des enseignants de pneumologie
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