Carte d’identité
Nom : Castaigne
Prénoms : Joseph Philippe Emmanuel
Né le 27 février 1871 à Bassac
Décédé le 21 septembre 1951 à Paris
Nationalité française
Carrière
Né à Bassac, petit village des Charentes, berceau de la famille Castaigne depuis le XVIIe siècle, Joseph Castaigne fait ses études de médecine à Paris. Il est nommé interne des hôpitaux de Paris en 1896. Il a pour patrons successifs Gombault puis Achard, avec lequel il met au point un test rénal, puis Chauffard et Gilbert avec lesquels il travaille sur les hépatites, en particulier les hépatites pigmentaires. Il obtient la médaille d’or en 1900.
Nommé professeur agrégé en 1907, il devient médecin des hôpitaux en 1908. Pédagogue apprécié de ses étudiants, il publie plusieurs ouvrages, en particulier la collection « Le livre du médecin ».
Sa première épouse étant décédée avant de lui avoir donné des enfants, il se remarie et de ce mariage naissent 5 garçons et une fille.
En 1914, il est mobilisé à Vichy. Là, il modernise l’hôpital et l’adapte aux soins aux blessés et aux exigences de la médecine de l’époque.
En 1919, il devient chef de service de l’hôpital La Charité de Paris. Étant donné ses qualités d’enseignant, de consultant et de chercheurs, la suite de sa carrière s’annonce très brillante. Malheureusement, il perd son fils aîné âgé de 8 ans, d’une rougeole compliquée. Pour préserver la santé de ses autres enfants, il décide de quitter Paris et s’installe à Cebazat, petit village situé près de Clermont-Ferrand ; là, dans la capitale auvergnate, il est nommé en 1925 professeur de clinique médicale de l’École de médecine. Puis, de 1928 à 1942, il est directeur de cette institution.
Éponyme
Joseph Castaigne a mis au point :
– d’une part, le « test d’Achard-Castaigne » : c’est l’épreuve du bleu de méthylène, destinée à évaluer la perméabilité rénale, que Castaigne publie en 1900 ;
– d’autre part, le « test de Castaigne » : c’est l’étude de la concentration de l’urine au cours de toutes les mictions d’un nycthémère ; si les chiffres sont très différents les uns des autres, le rein est « souple et normal » ; si tous les chiffres sont identiques, le rein est « rigide et défectueux ».
Source : www.whonamedit. com.
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