On doit au prix Nobel de médecine et de physiologie 2022, le Suédois Svante Pääbo, le séquençage du génome de l’Homme de Néandertal et de l’Homme de Denisova. Les travaux fondamentaux menés depuis montrent que certains de leurs gènes sont présents dans le génome humain actuel, mais pas dans toutes les régions du globe, et que certains sont impliqués dans des pathologies ou des aptitudes. Des chercheurs ont ainsi pu mettre en évidence le rôle d’ADN denosivien dans la capacité de résistance à l’hypoxie, qui caractérise les populations himalayennes. D’autres, l’implication de nouveaux gènes codant pour d’autres protéines de régulation des canaux sodiques dans le syndrome de Brugada. D’autres encore, l’association entre certains polymorphismes du chromosome 3, hérités de nos « ancêtres », dans la survenue de formes sévères de Covid-19.
Un peu de Néandertal en nous
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Publié le 29/02/2024
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Source : Le Quotidien du Médecin
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