Le psoriasis est une pathologie à la fois courante et complexe. Le psoriasis cutané toucherait 5 % des Français environ. Les malades sont atteints de psoriasis de type 1 majoritairement qui s’inscrit dans des histoires familiales. Il y a donc dans ces cas une réalité génétique. Le type 2 qui n’est pas lié à des antécédents familiaux survient plus tard et est généralement moins sévère. Dans des cas de l’ordre de 30 %, le psoriasis cutané peut évoluer ou être associé à des atteintes rhumatismales. Le rhumatisme psoriasique fait partie des spondylarthrites, c’est-à-dire de rhumatismes inflammatoires aigus ou progressifs qui peuvent être très invalidants. Leurs diagnostics devraient être faits plus tôt qu’il n’est fait aujourd’hui. Pour cela il faut renforcer la collaboration entre dermatologues et rhumatologues. Un dépistage actif s’avère souhaitable car le psoriasis apparaît, en définitive, comme une pathologie globale et systémique. La réflexion thérapeutique doit intégrer toutes les atteintes corporelles et psychologiques liées à la maladie. Les traitements sont appliqués étape par étape. En premier lieu des anti-inflammatoires puis des biomédicaments éventuellement associés à d’autres traitements (méthotrexate) dont les anti-TNF-alpha et l’ustekinumab. Ce dernier est un anticorps monoclonal humain. En bloquant l’action de deux cytokines (Th1 etTh17), l’ustekinumab lutte contre l’inflammation et la formation de squames caractéristiques du psoriasis (hyperplasie épidermique).
D’après une conférence de presse des laboratoires Janssen, 20 novembre 2015, Paris
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