« En recherchant le profil génétique d’une tumeur pour l’attaquer de manière ciblée en traquant une prédisposition familiale de type BRCA, on peut aussi lire d’autres anomalies − à condition qu’on en connaisse la signature génétique − débordant largement de la recherche initiale. C’est ce qu’on appelle une donnée secondaire, » explique le Pr David Geneviève, cofondateur de la SFMPP et responsable du département de génétique médicale clinique.
Seconde maladie, prédisposition, pour soi-même ou pour sa descendance : faut-il taire ces données secondaires, au risque de priver les personnes et leur famille d’une chance médicale, ou les dire, avec quel encadrement des pratiques ?
Dans le domaine du cancer, les professionnels doivent être éclairés eux-mêmes de l’actionnabilité de certains gènes, sur l’intérêt ou non de donner tous les résultats.
La SFMPP a émis des recommandations consultables sur son site https://bit.ly/2HKSAKN. Des premières recommandations européennes vont être publiées prochainement dans la revue European Journal of Human Genetics.
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque