Brodie fut l’un des plus illustres chirurgiens britanniques de la première moitié du XIXe siècle. Après avoir débuté sa carrière à l’hôpital Saint-George comme chirurgien-assistant, il gravit vite les échelons dans ce prestigieux établissement londonien où il exercera durant trente ans.
Élu à la Royal Society en 1820, il multiplia alors les publications sur ses recherches en physiologie et en chirurgie, gros contributeur, notamment, de la Medical and Chirurgical Society. « Pathological and Surgical Observations on the Diseases of the Joints » (« Observations pathologiques et chirurgical des maladies des jointures ») est sans nul doute son travail le plus digne d’intérêt. Dans cet ouvrage, il a cherché à découvrir l'origine des maladies des différents tissus formant une articulation et à quantifier les symptômes de douleurs comme évidence d'un trouble organique. Ses travaux bouleversèrent la pratique, les chirurgiens observant après ceux-ci des mesures conservatives dans le traitement de ces maladies, le principal corollaire étant la réduction du nombre d'amputations. Brodie publia aussi sur les maladies des organes urinaires et sur le traitement chirurgical des affections nerveuses.
Médecin de la reine Victoria
Fait baronnet en 1834, Brodie fut le chirurgien de Guillaume IV puis de la reine Victoria. Elu correspondant de l'institut de France en 1844, intronisé Doctor of Laws de l'université d'Oxford en 1855, Brodie obtint son bâton de maréchal en 1855 en devenant président de la Royal Society.
Brodie est mort à Winterslow, dans le Wiltshire, le 21 octobre 1862, à l’âge de 79 ans.
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