La myopathie myotubulaire est une maladie génétique très rare qui frappe environ un garçon nouveau-né sur 50 000. Aux États-Unis, près de 40 jeunes garçons sont chaque année atteints par la maladie. Elle est due à des mutations du gène MTM1 codant la myotuburaline, une protéine qui intervient dans le fonctionnement des cellules musculaires. Elle se traduit en clinique par une faiblesse musculaire extrême et une insuffisance respiratoire. L'équipe d'Ana Buj-Bello (Généthon) commence ses travaux en 2009. Elle réussit à développer un vecteur viral adéno-associé (AAV) qui transporte le gène MTM1 au sein des muscles. L'efficacité de la méthode a rapidement été démontrée chez la souris modèle puis chez des chiens atteints par cette pathologie avant d'envisager une première expérimentation chez l'enfant. Les résultats sont obtenus avec une injection unique intraveineuse. Ces premières données conduisent à envisager une extension de la technique à d'autres maladies génétiques du muscle.
Histoire d'une découverte
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Publié le 31/01/2020
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Source : Décision Santé: 319
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