Le tribunal administratif de Lyon, saisi en référé, a réintégré les trois agents travaillant dans les cuisines du CHU de St-Etienne et du CH de Roanne, évoquant un « doute sérieux » sur la légalité de leur suspension. Ces salariés avaient refusé de se soumettre à l'obligation vaccinale ordonnée par le gouvernement le 17 septembre dernier.. Selon le juge des référés, la suspension des décisions hospitalières « implique la reprise à titre provisoire de l'activité et de la rémunération des requérants ». Marie-Josée Ribeiro, l'une des salariées mises en cause, a reçu un courrier en recommandé de son employeur lui annonçant la levée de sa suspension prise le 20 septembre dernier. Elle a indiqué qu'elle allait être de nouveau rémunérée, mais qu'elle ne savait pas à quelle date elle pourrait reprendre son poste en cuisine. L'accès à leur travail leur avait été refusé mardi 26 octobre après s'y être présentés munis d'un passe sanitaire, en présence d'un huissier de justice. Un autre salarié concerné a été reçu par sa DRH qui lui a annoncé une reprise d'activité le lundi suivant.
« Le CHU de Saint-Étienne a pris acte de la décision du tribunal et l'applique, mais mes clientes ne connaissent pas les modalités précises de leur retour à l'emploi », a commenté leur avocat, Me Thomas Bénagès. Les jugements au fond dans ces trois cas n'interviendront pas avant plusieurs semaines, selon l'avocat.
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