Juste avant l'ouverture de la Conférence internationale sur le sida AIDES 2018 qui se tient à Amsterdam du 23 au 27 juillet, des experts ont alerté sur les risques de propagation de la maladie, faute de moyens. « Nous allons avoir des problèmes si nous n'avons pas davantage d'argent », a estimé Mark Dybul, un ancien dirigeant du Fonds mondial de lutte contre le sida.
Le manque de financement se conjugue à une démographie en forte croissance, comme dans certains pays d'Afrique, ce qui risque de faire croître fortement cette épidémie risque.
Il ne faudrait pas que faiblissent les efforts entrepris jusqu'alors au niveau international. Aujourd'hui, 36,9 millions de personnes vivent avec le virus VIH. Le nombre d'infections baisse et pour la première fois depuis le début du siècle, le nombre de morts annuel est passé sous un million en 2016 (990 000) puis 2017 (940 000).
Manque de moyens
Mais l'Onusida, l'instance de lutte contre le sida de l'ONU estime à 7 milliards de dollars par an les financements manquants pour que cette maladie ne soit plus une menace pour la santé publique mondiale en 2030.
La communauté des chercheurs et des associations craint surtout une baisse des dotations américaines. L'administration Trump ayant prévu des coupes budgétaires, non encore avalisées par le Congrès. Les États-Unis sont le premier contributeur financier de la lutte contre le sida dans le monde.
(Avec AFP)
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation