Les effectifs étaient au complet et la disponibilité des lits et des salles permettaient de recevoir les urgences. Les premiers éléments de l'enquête menée par l'AP-HP suite à la mort d'un fœtus in utero à terme écartent l'hypothèse d'une saturation de la maternité de Cochin Port-Royal, à Paris.
Une patiente avait été renvoyée chez elle le 31 janvier alors qu'elle se présentait à la maternité pour un déclenchement. Son compagnon a mis en cause l'établissement qui n'aurait pas été en mesure de la prendre en charge, en raison d'un personnel débordé.
Nouvelle plainte pour décès in utero
Dans un communiqué diffusé lundi soir, l'AP-HP précise que l'examen de la mère du bébé n'avait pas conduit à la décision de la prendre en charge en urgence. Y-a-t-il eu erreur de diagnostic à ce moment ? L'enquête, qui se poursuit, devra répondre à cette question. L'AP-HP a confié cette mission au Pr Bruno Carbonne, président de la collégiale des gynécologues-obstétriciens et au Dr Pierre Panel, chef de service du service de gynécologie-obstétrique du centre hospitalier de Versailles. Les conclusions de l'enquête sont attendues pour le début du mois de mars.
La maternité de Port-Royal pourrait avoir à s'expliquer dans une autre affaire. L'avocate d'une jeune femme, dont le bébé était mort in utero dans cet établissement à Paris en 2011, a annoncé lundi à l'AFP le dépôt « dans les jours qui viennent » d'une nouvelle plainte pour « homicide involontaire ».
La patiente pointe un service dépassé par les évènements: « J'ai eu l'impression que tout le monde était débordé, ça courait dans tous les sens. Tout est à la chaîne », témoigne-t-elle dans le quotidien Libération de ce jour.
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