« Le concept est né il y a 2 ans avec la volonté de développer un dispositif électrocardiographique complet, facile d’utilisation par le patient et informatif pour le praticien », rapporte David Guez qui dirige cette nouvelle direction de Servier.
CardioSkin : un tee-shirt pour réaliser les ECG
La rencontre avec la jeune pousse BioSerenity, qui mettait au point une combinaison avec des capteurs pour le diagnostic de l’épilepsie, a permis de signer un premier partenariat pour une application de cette technique en cardiologie, et de valider un nouveau modèle de codéveloppement. CardioSkin, qui a obtenu un marquage CE, est un tee-shirt qui autorise un enregistrement électrocardiographique (ECG) sur 12 à 15 dérivations pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Il peut être facilement porté par le patient au cours de ses activités quotidiennes. Les données sont récupérées par wifi, analysées puis transmises au praticien. Ce produit, qui devrait être lancé prochainement, a de multiples applications potentielles, notamment dans le diagnostic de la fibrillation atriale ou de l’ischémie silencieuse. « Nous voulons être partenaires sur le long terme, souligne David Guez. Nous apportons notre aide financière et en ressources (médicale, juridique, analyse de marché…), forts de notre expertise dans les grands domaines de la médecine, en cardiologie bien sûr mais aussi en diabétologie, en oncologie, dans les pathologies neurodégénératives ou immuno-inflammatoires ».
CardioRenal : un dosage télésuivi de biomarqueurs
« Nos partenaires sont choisis pour des solutions intégrantes pouvant être mises sur le marché en moins de 3 ans, avec une aide financière ne dépassant pas au total 7 à 10 millions d’euros », poursuit David Guez. Un autre partenariat a été récemment signé en cardiologie avec CardioRenal, qui développe une solution de suivi en télémédecine des patients insuffisants cardiaques à partir du dosage de 3 biomarqueurs (hémoglobine, potassium, créatinine) sur une seule goutte de sang ».
« Nous visons la signature d’une quinzaine de partenariats par an, avec des jeunes pousses mais aussi des accélérateurs de start-up, en France comme à l’international », conclut David Guez.
D’après un entretien avec David Guez, directeur de WeHealth
Article précédent
Une recherche très active
Article suivant
Une étude preuve de concept dans l'hypertension artérielle moins sévère
Manger très salé double le risque
Les recommandations évoluent
Une recherche très active
De nouveaux objets connectés issus de partenariats laboratoire / start-up
Une étude preuve de concept dans l'hypertension artérielle moins sévère
COMPASS marque le retour des anticoagulants
Une voie thérapeutique sans précédent
Les femmes toujours sous-traitées
Faire entrer plus de patients dans le traitement
Tout un programme d'études cliniques
Le concept de «vascular team»
Faut-il abaisser encore plus le LDL-cholestérol ?
Privilégier l’ablation en cas d’insuffisance cardiaque associée
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes