Dans leur rapport de septembre, les magistrats de la rue Cambon consacraient un chapitre entier au médicament. Sous le titre « Des dépenses de médicaments structurellement élevées », la Cour des comptes pointait du doigt « une consommation pharmaceutique exceptionnellement forte », non tant pour ses volumes que pour les montants dépensés. Les magistrats notaient que si la France a connu entre 2000 et 2009 une croissance limitée des volumes, elle a consacré aux dépenses de médicaments en 2008 1,84 % de son PIB, soit une part de 15 % supérieure à celle de l’Allemagne, et de 78 % supérieure à celle du Royaume-Uni. De plus, entre 1990 et 2009, le prix moyen de vente d’un médicament aurait bondi de 125 %, alors que l’inflation sur la même période s’établissait à 37 %.
Certes, la Cour des comptes concédait « un léger recul de la dépense pharmaceutique par habitant » entre 2006 et 2009, mais pour ajouter que pour les huit principales classes pharmaceutiques (qui représentent 38 % du marché), ce recul est deux fois moins rapide qu’en Allemagne ou en Italie, et dix fois moins rapide qu’au Royaume-Uni.
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