22 jours qu’il est arrivé à Paris et déjà des projets plein la tête… En recevant la presse pour la première fois ce mardi 1er octobre, Paul Hudson, nouveau directeur général de Sanofi, s’est pourtant bien gardé d’en révéler le détail.
Le nouveau DG britannique – qui pour l’heure préfère encore la langue de Shakespeare à celle de Molière — se montre tant volontaire que ravi de son retour au sein du groupe français, n°4 des laboratoires pharmaceutiques au plan mondial.
Face aux journalistes, il a employé l’adjectif « enthousiaste » une demi-douzaine de fois, à l’issue d’une tournée des popotes qui l'a déjà conduit aux États-Unis (Boston, Bridgewater, Pennsylvanie) et le mènera cette semaine en Espagne, à Milan, à Francfort, puis en Chine. Il confie trouver la multinationale « encore plus impressionnante que ce que je pensais », adressant à l’intention de ses collaborateurs qu’il y a « de quoi être fier des réalisations de ces dernières années. »
Innovation et agilité
Mais déjà, il ne cache pas que des changements de stratégie se profilent pour le laboratoire. « J’arrive à un moment où la priorisation est essentielle. Il faudra faire les justes choix », indique-t-il. Et de s’interroger : « Comment faire preuve d’innovation, mais aussi d’agilité, quitte à changer notre façon de travailler ? ». Car Paul Hudson en est persuadé : « La créativité, l’énergie sont là. Mais peut-être que dans le groupe, ces qualités ne sont pas uniformément partagées. »
Les nouvelles orientations de Sanofi seront annoncées rapidement, puisque le nouveau boss se donne 100 jours pour annoncer un nouveau cap. Une réunion devrait en arrêter les contours en décembre et ces priorités pourraient être présentées en janvier.
L’Académie de médecine s’alarme du désengagement des États-Unis en santé
Un patient opéré avant le week-end a un moins bon pronostic
Maladie rénale chronique : des pistes concrètes pour améliorer le dépistage
Covid : les risques de complications sont présents jusqu’à trente mois après hospitalisation