Lancement de la vaccination pour 5,3 millions de collégiens et lycéens

Publié le 26/11/2009
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Crédit photo : AFP

La vaccination dans les collèges et lycées est lancée. Jusqu’au 18 décembre, ce sont 5,3 millions d’élèves du secondaire qui sont invités à recevoir l’injection au sein de leur établissement, avec l’intervention d’équipes mobiles. Les enfants du primaire et des maternelles seront concernés à partir du 1 er décembre dans l’un des 1 080 centres tous publics, en présence d’un de leurs parents, leurs établissements n’étant « pas en mesure d’accueillir autant de parents ».

Concrètement, la vaccination se fait sur la base du volontariat et exige une autorisation parentale écrite. « Si un enfant dit qu’il ne veut pas, même s’il y a accord des parents, nous ne le vaccinerons pas », précise-t-on au ministère de l’Éducation nationale.

Le questionnaire préalable à la vaccination que les élèves mineurs ont reçu ou vont recevoir comprend trois parties : précisions sur la santé de l’adolescent et les éventuelles incompatibilités du vaccin ; accord parental donné ou non à la vaccination ; observations faites par le médecin, notamment le nom du vaccin précis.

À ce propos, la Direction générale de la santé apporte une précision : « Les observations concernent les médecins chargés d’encadrer la vaccination et non pas les médecins libéraux. » «  Les libéraux n’ont peut-être pas à les signer, mais le problème, c’est qu’ils voient arriver dans leurs cabinets des familles qui leur demandent de le faire », commente toutefois le Dr Christian Jeambrun, président du SML, qui déplore que les documents administratifs ne soient « pas assez clairs ».

Cette campagne débute alors que beaucoup d’établissements sont déjà touchés par le virus. Le ministère dénombrait mercredi 586 classes et 396 établissements (écoles, collèges ou lycées) fermés du fait de la grippe A(H1N1). La proportion est particulièrement forte dans le primaire, où 268 écoles étaient fermées. Sur le terrain, les critères de fermeture semblent s’assouplir et sont appréciés au cas par cas par les préfets.

 CH. D.

Source : lequotidiendumedecin.fr