La composition du microbiote intestinal à un mois serait un facteur prédictif du risque de développer des allergies et de l'asthme dans l'enfance, selon une étude publiée dans « Nature Medecine ». L'équipe de Susan V Lynch vient de démontrer que chez des nourrissons d'un mois présentant un déséquilibre particulier de la composition de la flore intestinale, la probabilité de développer des allergies à deux ans et de l'asthme à quatre ans était trois fois plus élevée que chez les autres nouveau-nés. Pour déterminer ce qui pouvait entraîner ces réactions d'hypersensibilité immunitaire, les chercheurs ont comparé les sous-produits du métabolisme du microbiome chez ces enfants à risque et chez les autres. Ils ont ainsi observé que certains lipides pouvaient avoir une action anti-inflammatoire en jouant un rôle de nutrition des lymphocytes T régulateurs qui sont impliqués dans le contrôle du système immunitaire. D'autres lipides, par contre, auraient un effet pro-inflammatoire en réduisant le nombre de ces lymphocytes. « La prévalence de l'asthme a doublé tous les 20 ans dans les sociétés occidentales depuis les années soixante ou soixante-dix », signale Homer Boushey, un des coauteurs de l'étude. « En nous concentrant sur les différences dans les fonctions microbiennes - les métabolites et leurs effets sur la fonction immunitaire — ce type d'étude nous aide à définir quelle piste il nous faut suivre pour la prévention de cette maladie », souligne-t-il.
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