Une patiente se présente avec son mari pour un prélèvement mycologique. La secrétaire, qui n'arrive pas à lire ce qu'a écrit le prescripteur, me sollicite : elle lit prélèvement « inguinal » et le dit « vaginal », ce qui semble aussi lui convenir.
Je rejoins la patiente en salle d'attente pour la faire rentrer en salle de prélèvement. Son mari veut la suivre, mais je l'écarte gentiment en lui faisant comprendre que sa présence n'est pas souhaitée.
Une fois dans la salle la patiente, la patiente se déchausse spontanément et me montre son gros orteil en me signalant son aspect altéré. Persuadée d'un prélèvement vaginal, je lui dis : « Oui, mais ça ne peut pas être le même champignon qu'au niveau vaginal ». Sur quoi elle me répond : « Ah bon ? ça peut communiquer ? » (?) ... Je lui demande alors de se déshabiller, ce qui la rend très perplexe.
Je me ressaisis et relis l'ordonnance. Et là, tout paraît plus clair ! Il y avait noté prélèvement unguéal !
Conclusion : une bonne communication écrite sur l'ordonnance est un bon prélude à une bonne communication orale.
Témoignage
Inguinal, unguéal... vous avez dit vaginal ?
Publié le 04/08/2017
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Crédit photo : PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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