La présence de granulats de pneus recyclés dans les sols et les revêtements synthétiques serait « peu préoccupante pour la santé », selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). En revanche, des risques potentiels pour l'environnement ne sont pas exclus.
La composition des terrains de sport et des aires de jeux suscitant des craintes depuis quelques années, l'ANSES a analysé les données disponibles afin de dresser un état des lieux sur les risques potentiels de ces revêtements. « Les études concluent majoritairement à un risque négligeable pour la santé des sportifs et des enfants », souligne l'agence. En particulier, la fréquentation ou la mise en place de terrains de sport synthétiques n'est pas associée à un risque cancérigène accru.
Toutefois, ces revêtements peuvent être à l'origine de la dissémination de substances chimiques néfastes pour l'environnement.
Par ailleurs, l'ANSES se positionne en faveur de la réduction de la teneur en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) dans les granulats, qu'elle qualifie de « composés préoccupants ».
Selon l'ANSES, les données sur les revêtements synthétiques nécessitent d'être consolidées. Notamment, « des incertitudes demeurent quant aux risques sanitaires potentiels associés à ces matériaux, en particulier en lien avec les émissions de composés volatils ». De plus, les aires de jeux sont insuffisamment prises en compte par les études, malgré le jeune public qu'elle concerne.
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