La taille de l’écran : elle est déterminée par l’espace qui doit l’accueillir. Si on privilégie l’utilisation d’un support déployable, on se limitera à des diagonales comprises entre 37 et 42 pouces. Dans cette catégorie, les écarts de prix vont facilement de 500 à 2500 €, la différence s’expliquant par la richesse fonctionnelle plus ou moins avancée des appareils.
La technologie de l’écran : Le LCD domine mais le plasma est toujours présent et l’Oled (compromis entre les deux premiers) arrive sur le marché. Contrairement à ces deux concurrents, le LCD nécessite un rétroéclairage. Oubliez les tubes au néon (CCFL), place aux diodes LED qui sont implantées sur les côtés latéraux du cadre (Edge) ou sur la totalité de la surface (full LED). Une modulation de l’éclairage (dimming) peut venir accentuer les noirs. La matrice LCD est un TFT (Thin Film Transistor) qui se décline en trois familles : TN (réactive, angle de vision étroit, colorimétrie moyenne), VA (réponse médiocre, bon angle de vision), IPS (compromis entre les premières).
La résolution Full HD (1920x1080 pixels) est obligatoire en attendant mieux (2k, Quad HD et 4 k).
Le traitement d’image : chaque constructeurs a sa propre recette - composée de filtres, de processeurs spécialisés et d’algorithmes - pour optimiser l’image, faire du sur-échantillonnage (transformer la video standard en HD), approfondir les contrastes, supprimer les saccades, réduire le bruit vidéo. Pour trancher, il faut mieux faire un essai en magasin sur des sources enregistrées mais surtout diffusées (TNT). Une haute fréquence d’affichage (100 Hz, 200 Hz ou plus) est indispensable pour donner fluidité aux mouvements et supprimer le flou. La 3D est systématiquement présente dans les appareils haut de gamme : deux modes coexistent : 3D passive et 3D active. Parfois un convertisseur 2D/3D est présent.
Les sources d’images : le tuner est nécessairement adapté à la TNT (DVB-T, Mpeg2/4), souvent au câble (DVB-C), de plus en plus au satellite (DVB-S/S2). Certains téléviseurs intègrent nativement des modalités de contrôles d’accès (CanalReady en TNT, Fransat en TNT par satellite) par le biais d’un module CAM, branché sur le connecteur obligatoire, dans lequel s’insère une carte à puce.
La connectivité Ethernet : elle arrive avec les téléviseurs à la norme HbbTV (TNT 2.0 en France très bientôt) et repose sur un noyau informatique de plus en plus puissant, hérité des smartphone et tablettes, avec processeur double cœur, navigateur embarqué, mémoire flash évolutive (carte SD), et jusqu’à deux modes de liaisons avec le routeur domestique (prise Ethernet RJ45 et module Wifi) assurant la connexion avec les portails de services du constructeur de TV et avec les chaînes de télévision mais aussi avec les périphériques informatiques du réseau domestique ou du cabinet (grâce aux normes UpNP et DLNA) et avec les terminaux mobiles (smartphone, tablette).
Pour être complet, il est nécessaire que soient présentes au minimum trois prises HDMI 1.3 et deux USB 2.0 en plus de la connectivité analogique et/ou numérique dédiée à l’audio et à la vidéo.
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