«MST », « Marifol Toubaigne », des insultes, des banderoles, des caricatures, et même une fresque… Les attaques à l’encontre de la ministre ne sont pas du tout du goût de ces généralistes socialistes, qui n’hésitent pas à tacler leurs confrères.
« Ces critiques sont injustifiées et injustifiables. C’est dégueulasse et pas glorieux pour la profession », peste Philippe Sopena qui en a pourtant vu d’autres en plus de quarante ans d’engagement politico-syndical. Engagé de longue date lui aussi et aujourd’hui au Parti radical de gauche, Pierre Pieniek en appelle au respect. « Les gens vont trop loin. Surtout que les médecins sont bien mal placés pour traiter de la sorte une personnalité politique, eux qui se plaignent de ne pas être respectés, remarque-t-il, il faut appliquer la même exigence de respect envers les politiques que celle que nous avons envers nos patients, d’autant plus que les politiques font un bon travail et qu’ils ont le mérite de choisir l’intérêt général. » Fervent soutien de la ministre, Emmanuel Debost se dit lui aussi « très remonté contre les médecins qui stigmatisent et caricaturent Marisol Touraine. »
Moins séduits par la ministre, Bernard Scherrer – qui la juge « à côté de la plaque » - et Fabienne Yvon condamnent eux aussi ces quolibets. Si la généraliste orvaltaise se contente de dénoncer « des surnoms qui n’amènent rien et qui sont inutiles », son confrère vichyssois s’en prend directement à ses pairs : « Ce n’est pas parce que l’on est médecin que l’on est intelligent » assène-t-il.
Quolibets anti-Touraine : trop, c'est trop !
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