+ 41 %
Les IPP constituent le traitement de première intention du RGO compliqué surtout associé à des œsophagites, et de l’ulcère duodénal lié à l’infection par H. pylori. Ils n’ont pas d’indication dans le RGO physiologique. En France, leur utilisation hors AMM chez l’enfant est très répandue. Entre 2009 et 2019, le taux moyen de prescriptions (parmi les plus élevés au monde) était de 52,5/1 000 enfants/an. Les prescriptions se sont envolées de 41 % entre 2009 et 2019 (+ 110 % chez les moins de 2 ans).
Isotrétinoïne, reprendre la main !
Alors que les autorités sanitaires ont serré la vis sur la prescription d’isotrétinoïne dans l’acné sévère, les pédiatres et dermatologues s’alertent du retour des cicatrices d’acné. Identifié dans l’étude ITI, l’un des freins à la prescription est bien l’impossibilité d’initier le traitement par les généralistes et les pédiatres. « Cet obstacle doit absolument être levé, insiste le Dr Emmanuel Mahé (Argenteuil), premier auteur de l’étude. En attendant, le pédiatre comme le généraliste doivent s’approprier la prise en charge de l’acné sévère : informer le patient, gérer la contraception, prescrire le bilan pré-thérapeutique et assurer le suivi. Le dermatologue devient alors un simple primo-prescripteur. »
La vitamine D revisitée chez l’enfant
Dans de nouvelles recos à paraître, la Société française de pédiatrie a revu à la baisse les doses de vitamine D entre 0 et 2 ans et supprimé la période d’interruption entre 5 et 10 ans. Tous les 0-2 ans doivent désormais recevoir entre 400 et 800 UI/j. Entre 2 et 18 ans, il est recommandé de 400 à 800 UI/j ou, en cas d’observance douteuse, 50 000 UI de vitamine D3 chaque trimestre voire 80 000 à 100 000 UI en deux prises, à l’entrée et à la sortie de l’hiver. Chez les enfants à risque de carence (pathologies inflammatoires chroniques, corticoïdes au long cours…), entre 800 et 1 600 UI/j sont préconisées et, si l’observance paraît suspecte, 50 000 UI toutes les 6 semaines (voire 80 000 à 100 000 UI par trimestre).
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