Coup de gueule, avis d’expert, coup de cœur ou témoignage… La rédaction du « Quotidien » distingue chaque semaine un ou plusieurs commentaires, parmi les centaines postées au fil des jours par les lecteurs internautes.
Une étude conclut que les « cadeaux » des labos influencent les prescriptions des généralistes. Réaction d’un lecteur convaincu mais qui évoque le prix à payer pour en finir avec certaines pratiques.
C'est très vrai. J'ai personnellement pris la décision en 2011 de ne plus accepter quoi que ce soit d'industriels, labos, prestataires et de tout payer moi-même (inscription congrès, etc.). Cela a eu pour conséquence de réduire de façon drastique mes prescriptions. Sur le plan financier, on se rend compte qu'au final ces invitations sont plus aliénantes qu'autre chose. En effet en payant, d'une part on a la liberté de s'organiser comme on veut, et en plus c'est déductible fiscalement (il y a peut-être quelque chose à faire sur ce plan en donnant la possibilité au praticien de pouvoir prendre en charge les frais pour ses collaborateurs). Le plus difficile, c'est la marginalisation. Ne pas être dans le groupe c'est être hors du groupe. Là, il faut reconstruire la confraternité (et ce n'est pas gagné !).
Posté le 7 novembre 2019. Voir tous les commentaires sur le sujet : Les « cadeaux » des labos influencent les prescriptions (étude), l'industrie pharma proteste
C’est vous qui le dites
« Il ne sert à rien d’ajouter une année d’étude supplémentaire » pour devenir médecin
C’est vous qui le dites
« La question du temps de travail des internes est une question cruciale de sécurité »
C’est vous qui le dites
« Les généralistes veulent bien travailler pour presque rien, pourquoi les payer plus ? »
C’est vous qui le dites
« Les libéraux contraints de travailler 55h par semaine pour s’en sortir »