J'ai lu avec attention l'article paru dans le Quotidien du 28 février signé par notre confrère Santa Felibre, généraliste enseignant, et intitulé : Appendicite aiguë de l'enfant : chirurgie ou antibiotiques.
Je ne peux m'empêcher de penser au zéro pointé dont j'aurais été gratifié si j'avais parlé d'antibiotiques dans le traitement de l'appendicite, de mon temps, comme on dit, c’est-à-dire dans les années 1960-1970.
Cela me conforte dans l'idée, qu'en médecine, il faut se garder d'oukases définitifs, et toujours garder à l'esprit que notre métier est un art au moins autant qu'une science, et que, par conséquent, il est susceptible de variantes, de fantaisies, de changements, que l'on ne peut toujours prévoir !
Cette notion de base qui incite à l'humilité et à la prudence dans nos décisions thérapeutiques et diagnostiques, me semble un peu incompatible avec la rigueur et la complexité en mathématique et statistique de l'article concerné. Pour ma part, j'ose avouer n'avoir rien compris à toute cette partie du travail relaté par notre confrère ! Il est vrai que ma quasi-nullité mathématique m'avait conduit aux études de médecine qui, à l'époque n'étaient pas incompatibles avec une structure d'esprit plutôt littéraire.
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