Avec près de 1 000 ACO couvrant plus de 30 millions de personnes en 2017, ces nouveaux modes d’organisation sont en train de s’imposer dans le paysage sanitaire des États-Unis. Concrètement, il s’agit de contrats basés sur le volontariat, liant un ou plusieurs assureurs publics (comme Medicare ou Medicaid) ou privés à diverses structures sanitaires (hôpitaux, cabinets médicaux, etc.). Les parties s’entendent sur un budget par patient pris en charge : si au bout d’un an, le budget n’est pas entièrement dépensé, elles se partagent les gains. Il est possible d’introduire des pénalités en cas de dépassement du budget, mais dans ce cas, les primes prévues en cas de sous-exécution sont plus importantes. Bien sûr, l’ensemble repose sur un contrôle poussé de la qualité des soins avec des indicateurs tels que la satisfaction du patient, la politique de prévention (vaccination, dépistage…), les hospitalisations évitables, etc.
Une ACO, comment ça marche ?
Publié le 05/04/2018
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Source : Le Quotidien du médecin: 9654
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