Accusé d'avoir tué son gendre médecin anesthésiste qu'il tenait pour responsable du décès brutal de sa fille, Jean Bastouill est mort ce mercredi à son domicile de Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), à l'âge de 89 ans. Un décès qui met fin à l'affaire.
Décédé des suites d'un cancer, l'octogénaire « est mort en liberté et judiciairement, il est mort innocent, sans avoir été condamné définitivement » car il était dans l'attente de son procès en appel, a déclaré à l'AFP son avocat, Me Etienne Nicolau.
Jean Bastouill avait été condamné à 10 ans de prison le 12 décembre 2014 par la cour d'assises des Pyrénées-Orientales pour l'assassinat quatre ans plus tôt de son gendre, le Dr Jean-Charles Messmer, médecin anesthésiste au centre hospitalier de Perpignan.
Le vieil homme avait reconnu avoir tiré en juillet 2010 plusieurs coups de fusil en direction de son gendre. Pendant le procès, il avait affirmé que le Dr Messmer avait empoisonné sa fille, décédée brutalement seule avec lui à leur domicile le 15 août 2008, après une perfusion du médecin, selon l'avocat.
L'enquête judiciaire sur la mort d'Anne-Marie Bastouill avait conclu à un non-lieu en l'absence de corps et d'auteur.
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