« Avoir été médecin et ministre pendant la crise n'a pas été un handicap, au contraire », affirme Olivier Véran, neurologue de formation, qui se verrait bien jouer les prolongations en cas de réélection d'Emmanuel Macron. Parmi les différents locataires du ministère de la Santé, beaucoup étaient comme lui médecins, mais la plupart ne l'étaient pas. Tous ont dû gérer les comptes de la Sécu, anticiper, affronter ou tirer les leçons de crises sanitaires (sida, canicule, Ebola, H1N1, Sras, épidémie de Covid-19…). Les premiers ont-ils mieux fait que les seconds ?
Médecin ou pas, qu’est-ce que cela change ? Barzach, Hubert, Douste-Blazy, Mattei, Kouchner ou Buzyn vous ont-ils paru plus à la hauteur que Hervé, Ralite, Evin, Barrot, Bertrand, Bachelot ou Touraine ? Vous semble-t-il important qu'un ministre de la Santé ait une formation de médecin ? Doit-on être un professionnel de « terrain » pour réussir un exercice ministériel dans un secteur si technique ? Selon vous, un médecin ministre de la Santé peut-il se détacher des intérêts corporatistes de sa profession ? Et demain, le prochain titulaire du poste devra-t-il être choisi parmi les enfants d'Hippocrate ? À vous de débattre…
C’est vous qui le dites
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