Une nouvelle journée de mobilisation a été fixée par MG France. Il s’agit du 5 février. "Les médecins généralistes déplorent l'absence de réponses concrètes à leurs revendications et sont déterminés à intensifier la pression sur le gouvernement", indique le syndicat dans un communiqué.
Sortis déçus de leur rencontre avec la ministre lundi, des représentants syndicaux des généralistes avaient déjà décidé de maintenir leur boycott partiel de la carte vitale. Jeudi, l'Assurance maladie a dévoilé ses premiers chiffres sur le suivi de cette grève, relativisant l’effet de la grève des télétransmissions depuis le 5 janvier, premier jour de la "guérilla" administrative.
Des groupes de travail sur les points les plus controversés du texte, comme la généralisation du tiers payant ont été promis par la ministre. L'Unof-CSMF et le SML ont d'ores et déjà annoncé qu'ils boycotteraient ces groupes, sauf si la ministre retenait leurs suggestions. Marisol Touraine devrait, dit-on, être plus précise sur ses intentions en début de semaine prochaine.
Mais déjà, d’aucuns s’impatientent. Comme le président de l’Ordre qui en présentant ses vœux jeudi s’est étonné que "la concertation annoncée ne soit à ce jour toujours pas suivie des faits." "Madame la ministtre, entrons dans le concret, nous avons déjà perdu trop de temps," a insisté Patrick Bouet. Ce généraliste installé dans le 93 a réitéré ses virulentes critiques contre une loi de santé qui, selon lui, "porte les germes d’une étatisation du système de santé." Il est revenu ausi longuement sur ce "véritable malaise de la profession," qui "souffre et se sent abandonnée des pouvoirs publics."
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