Seuls 27 % des Français estiment qu’Emmanuel Macron mène une bonne politique de santé

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Publié le 04/01/2024
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Crédit photo : S. Toubon

L’année 2024 commence et, déjà, les Français se montrent dubitatifs au sujet de l’action santé du Président. C’est ce que rapporte un sondage Elabe, « Les Français et la rentrée de l’exécutif », mené du 2 au 3 janvier 2024 sur un échantillon de 1 002 personnes. Si le pouvoir d’achat doit être, selon eux, la priorité numéro un pour l’exécutif (52 % de citations dans le top 3 des priorités), la santé s’invite aujourd’hui en deuxième position, à 35 %.

Régulièrement citée comme primordiale pour les Français, la thématique santé est ainsi en très nette hausse (+6 %) dans les préoccupations de l’opinion. Cette progression est particulièrement forte (+14 %) chez les électeurs de la candidate du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen (36 % de citations dans le top 3). Mais ce sont ceux qui ont voté Yannick Jadot (EELV) qui sont le plus préoccupés par la santé, à 45 %. Ceux de Valérie Pécresse (LR), en revanche, ne s’en soucient qu’à 25 %.

Pas de confiance en l’action publique

Mais surtout, les Français, renseigne cette étude Elabe, ne font confiance à Emmanuel Macron qu’à… 27 % pour mener une bonne politique en matière de santé. Soit l’un des scores les plus bas, derrière l’environnement (28 %), à égalité avec la gestion du conflit Israël/Hamas, devant l’immigration (26 %) et le pouvoir d’achat (22 %). Une défiance qui pose question alors que le ministère de la Santé est exposé à une instabilité avec le départ d’Aurélien Rousseau.

Six ans et demi après l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel macron, seuls 11 % des Français estiment que le chef d’État aura transformé le pays en profondeur d’ici la fin du second quinquennat (et seulement 19 % auprès de son électorat de premier tour en 2022).

Au total, seuls 29 % des Français disent adhérer à ses idées, contre 70 % qui s’y opposent. Et au-delà du jugement sur la politique menée, sa personnalité apparaît clivante : 71 % disent ne pas apprécier sa personnalité, notamment la moitié de ceux qui adhèrent pourtant à ses idées.


Source : lequotidiendumedecin.fr