Chez les patients ayant une HTA non contrôlée ou résistante, qui sont à haut risque de complications cardiovasculaires et rénales, le baxdrostat, représentant d’une nouvelle famille de médicament, les inhibiteurs de l’aldostérone synthase, permet de réduire de façon significative la PAS (- 9,8 mm Hg pour la dose de 2 mg) et les taux d’aldostérone (- 60 %) versus placebo (en plus des autres antihypertenseurs), chez tous les patients. Autre résultat important de l’étude de phase 3 BaxHTN qui a inclus près de 1 000 patients : cet effet sur la PAS est rémanent, il persiste jusqu’à huit semaines après l’arrêt du traitement actif. Les données après 52 semaines de suivi (en cours) devraient permettre de mieux préciser la durée de cette rémanence. Au niveau de la tolérance, pas de nouveau signal et un faible taux d’hyperkaliémie au-delà de 6,0 mmol/L, effet qui est un des facteurs limitant l’utilisation des antagonistes des récepteurs aux minéralocorticoïdes.
Un espoir dans l’HTA non contrôlée ou résistante
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Publié le 02/10/2025
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Dr Isabelle Hoppenot
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Source : Le Quotidien du Médecin
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