Comment réduire le risque cardiovasculaire résiduel ?

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Publié le 21/04/2023
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La dyslipidémie du diabète de type 2 et du syndrome métabolique est très fréquente et participe à l’augmentation de la morbi-mortalité cardiovasculaire observée dans cette population. Et, malgré les bénéfices apportés par les statines chez ces patients, leur risque cardiovasculaire reste élevé. Les modalités de prise en charge de cette dyslipidémie athérogène restent mal établies. Le recours aux fibrates a donné des résultats divergents entre les méta-analyses positives et l’étude Prominent négative. Pour les omégas 3, l’effet très positif à fortes doses rapporté dans l’étude Reduce-It est venu contredire l’absence d’effet significatif observé dans une méta-analyse de dix études. Quant aux antidiabétiques, un possible effet direct du liraglutide et de bi-agonistes GLP-1 GIP sur le métabolisme lipidique est suggéré par des études récentes. Mieux comprendre la physiopathologie de cette dyslipidémie pour définir de nouvelles cibles thérapeutiques reste essentiel.

Dr Isabelle Hoppenot

Source : Le Quotidien du médecin