ON NE POURRA plus remettre en cause son existence : le point G a été précisément localisé sur la paroi antérieure du vagin, à exactement 16,5 mm de la partie supérieure du méat urétral.
Le point G, identifié en 1950 et ainsi dénommé en référence à son « découvreur », Ernest Gräfenberg, a longtemps suscité de nombreux débats et controverses. Depuis quelques années, les données s’accumulaient ne laissant plus de doutes sur son existence jusqu’à ce qu’un anatomiste de l’institut de gynécologie de Saint-Pétersbourg, G. Adam Ostrzenski, annonce en avril dernier l’avoir disséqué sur le cadavre frais d’une femme de 83 ans décédée la veille d’un traumatisme crânien. La dissection stratum par stratum de la paroi antérieure du vagin a permis de découvrir « une structure bien délimitée, située sur la membrane périnéale, à 16,5 mm de la partie supérieure du méat urétral, faisant un angle de 35° avec le bord latéral de l’urètre ». L’étude anatomique indique la présence de glandes de Skene péri-urétrales et de conduits de Skene para-urétraux, situés entre la partie inférieure de l’urètre et la partie supérieure du vagin, formant ce qui a été désigné sous le terme de point G. Pour l’anatomiste : « il parait raisonnable d’accepter la notion que les femmes sont équipées anatomiquement d’un point G, situé sur la paroi antérieure du vagin et qui est sensibles à la stimulation ».
Journal of Sexual Medicine, 25 avril 2012; doi 10.1111/j.1743-6109.2012.02668.x.
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