L’UNION nationale interprofessionnelle des jus de fruits (Unijus) s’est engagée, à travers une charte, à améliorer la composition nutritionnelle de ses produits et l’information figurant sur les étiquettes pour être en conformité avec le plan national Nutrition Santé (PNNS). Ce syndicat professionnel sectoriel, précurseur en la matière, entend appliquer d’ici à 2012 toutes les directives figurant dans le « Guide des bonnes pratiques de communication nutritionnelle », un recueil élaboré par Unijus en 2008, en conformité avec les lignes directrices du PNNS.
La charte comporte six objectifs :
- diminuer de 5 % en moyenne la quantité de sucres ajoutés dans les nectars ;
- limiter à 6 g/l la quantité de sel ajouté dans les jus de légumes ;
- n’ajouter aucun sucre dans les jus de fruits (conformément à l’appellation « jus de fruits », pressés ou à base de jus concentré) ;
- fixer à 200 ml la proportion de référence présentée dans l’information nutritionnelle des étiquetages (information nutritionnelle par portion) ;
- harmoniser et clarifier l’étiquetage sur les emballages concernant les huit nutriments du groupe II (énergie, protéines, glucides dont sucres, lipides dont acides gras saturés, fibres alimentaires, sodium) ;
- appliquer le « Guide des bonnes pratiques de communication nutritionnelles des jus de fruits et nectars ».
Enfin, pour ne pas entraîner de confusion chez le consommateur, les initiateurs de la charte soulignent « qu’une attention particulière sera portée à la communication relative à l’équivalence entre un jus de fruit et un fruit ». Il est précisé que la formulation à utiliser est : « Une portion de jus de fruits ou de légumes peut compter pour/équivaut à une des cinq portions de fruits et légumes recommandées par jour ».
Conférence de presse organisée par Unijus.
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