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L’anti-âge, ça marche

Publié le 18/02/2009
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MODE & TRAVAUX

Mars

« MODE & TRAVAUX » plonge ses lectrices dans l’univers de la médecine anti-âge. Est-ce que ça marche ? Est-ce que ça fait mal ? Cinq journalistes de la rédaction ont testé. Un impératif, toutefois, «  bien choisir son médecin  » et «  vérifier sa qualification  » auprès du Conseil national de l’Ordre. «  Lors de la première consultation, aucune intervention ne devrait être pratiquée. Vous venez vous informer, exposer vos soucis esthétiques, et le médecin doit ensuite vous proposer ses solutions, leurs modalités, leurs contre-indications éventuelles, leur coût  », explique le magazine.

Les micro-injections à base d’acide hyaluronique et de vitamines à la surface du visage sont censées hydrater la peau, stimuler les fibroblastes et la production de collagène/élastine. «  C’est indolore. J’ai juste eu un léger picotement et des rougeurs après  », explique Pauline, 33 ans. L’effet coup d’éclat apparaît trois jours après, mais, prévient le cobaye d’un jour, il «  ne dure que quelques jours. Il faut vraiment plusieurs séances  ».

Nicole 58 ans, secrétaire de rédaction a testé la toxine botulinique. «  J’avais une ride du lion assez accentuée. Au bout de 15  jours, mes sillons se sont incroyablement atténués. Je me sens mieux ainsi et j’ai l’impression que cela m’a ouvert le regard  », assure-t-elle, photo à l’appui. Une séance suffit pour un effet qui dure de 4 à 6 mois. «  Je suis très contente du résultat. C’était le bon moment et j’avais totalement confiance dans le médecin  », conclut-elle.

Béata, la rédactrice photo, Patricia, la rédactrice en chef ou Carole, la responsable photo, ont toutes joué le jeu, pour le peeling, la lumière intense pulsée ou l’acide hyaluronique. Verdict ? Ça marche.

PLEINE VIE

Mars

Deux aides auditives plutôt qu’une

POURQUOI tant de personnes appareillées pour une presbyacousie les abandonnent-elles très vite ? « Pleine vie » a consulté ses lecteurs, qui, par courrier, ont témoigné des difficultés d’adaptation et de gestion des acides auditives. Le mensuel répond en 14 questions à leurs préoccupations. Non, l’aide auditive n’aggrave pas la surdité. «  Plus l’oreille travaille normalement, mieux elle se porte. Et mieux on entend, moins on a de risques de souffrir de troubles du comportement, de repli sur soi, de dépression, voire de troubles cognitifs  », leur est-il expliqué. Compter un à trois mois, voire davantage, pour oublier l’appareillage, à condition de le porter régulièrement. «  C’est une des clés du succès  », insiste la revue.

Autre conseil de ce dossier très pratique : «  En cas de budget limité, mieux vaut équiper les deux oreilles, avec un appareil premier prix qu’une seule avec un appareil haut de gamme  ». La stéréophonie assure un meilleur confort et permet de mieux comprendre les mots dans des ambiances difficiles ou bruyantes. Attention toutefois ! Même en cas de bonne adaptation, «  le fait d’être appareillé ne rend pas les facultés auditives de ses 20  ans  » et les meilleurs appareils sont «  incapables de restituer la finesse de l’audition humaine  ».

AVANTAGES

Mars

Gras, le retour en grâce

ZAPPER tous azimuts les matières grasses par peur de s’enrober ou simplement pour préserver sa santé. Une tendance lourde qui ne doit plus faire recette, explique le mensuel « Avantages », qui raconte la saga du gras : «  Les médecins ont un jour découvert que, plus on mangeait gras, plus on avait de problèmes cardio-vasculaires. Puis ils se sont aperçus que toutes les graisses ne se valaient pas  : les produits comme les fromages ou les viandes ont été mis au ban tandis que l’on encensait l’huile d’olive du régime méditerranéen. » La mode est ensuite aux omégas 3. Sauf que, aujourd’hui, les experts mettent en garde contre le risque d’un déséquilibre de l’alimentation. Le magazine donne quelques conseils : 1 à 2 cuil. à s. par jour ou une poignée quotidienne de noix ou d’amandes, du poisson 2 à 3 fois par semaine, de la viande même avec ses acides gras saturés (2 ou 3 fois dans la semaine) et des produits laitiers. «  On peut tout à fait étaler du beurre sur la tartine du matin et prendre un yaourt entier à chaque repas sans faire gonfler la facture gras  », conclut, décomplexée, la revue.

TOP SANTÉ

Février

Se piquer à l’ortie

«  L’ORTIE, celle qui pique, c’est la panacée  », peut-on lire dans le dossier « Phytothérapie » de « Top Santé ». Le mensuel vante les vertus de cette plante de la famille des urticacées utilisée dans l’Antiquité pour des flagellations censées soulager les rhumatismes. À la fois reminéralisante, dépurative et anti-inflammatoire, c’est aussi un aliment riche en protéines et en fer. Elle calme les rhinites allergiques, soulage les articulations, augmente le volume de lait chez les femmes allaitantes, est bénéfique en cas d’hypertrophie prostatique. En outre, elle «  favorise l’irrigation de la vessie, des reins et du foie  » et est recommandée en cas de cystite chronique ou d’inflammation des reins. Et ce n’est pas tout. Elle est considérée comme un «  super-aliment  », au même titre que la spiruline, et la très grande gamme d’acides aminés qu’elle contient, la rend plus riche que le soja.

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : lequotidiendumedecin.fr