Plagiocéphalie : des conseils

Publié le 23/05/2013
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DÉCUBITUS dorsal oblige, les courbes de mort subite du nourrisson (MSN) et de plagiocéphalie se sont croisées. Un effet collatéral, de recommandations auxquelles on ne peut déroger, que l’on peut prévenir.

Si la majorité des cas de plagiocéphalie posturale (la face postérieure du crâne étant aplatie de façon symétrique ou non) se sont résorbés à l’âge de deux ans, mieux vaut la prévenir, pour des raisons esthétiques.

Les enfants doivent être mis dès les premières semaines sur le ventre (quelques minutes pour commencer, puis 10 à 15 minutes au moins trois fois par jour) quand ils ne dorment pas et sont calmes, quand le biberon lointain/un vieux souvenir, sous surveillance bien sûr. L’objectif étant que la tête ne reste pas plaquée sur l’oreiller une fois le nourrisson couché. On évite aussi le transat ou le siège auto à perpétuité.

En période de sommeil, il doit être placé dans son lit donc, alternativement à la tête ou au pied du lit, de manière à le stimuler de son côté non préférentiel, sachant qu’il a tendance à tourner le dos au mur et est attiré par les mouvements dans la chambre. On le stimule, lorsqu’il est éveillé et déjà ou encore couché, avec un mobile, de la lumière, de la musique, toujours du côté opposé à la déformation, mais sans exclusive non plus pour qu’il ne crée pas une déformation controlatérale ! Dans les bras, on le pose sur le ventre, là encore pour faire travailler ses muscles du cou. Enfin, on préfère un porte-bébé ventral plutôt que dorsal.

D’après un entretien avec le Dr Marc Koskas, pédiatre à Saint-Maur et pneumopédiatre à l’Hôpital Trousseau (Paris), sans lien d’intérêt.

 Dr B. B.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9244