Santé sexuelle des adolescents

Le rôle d’information et de prévention du généraliste

Publié le 02/05/2014
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Crédit photo : PHANIE

D’après une étude menée par le Dr Zina Hami, (médecin généraliste à Bobigny) entre octobre 2010 et avril 2011 – auprès de 489 jeunes de 13 ans en moyenne, moitié filles et moité garçons résidant dans les Hauts-de-Seine (Ile-de-France) – 17,5 % des adolescents (dont une majorité de garçons) affirment avoir déjà eu au moins un rapport sexuel. Le collège et leurs parents sont leurs premières sources d’information concernant la contraception ; le médecin généraliste est bien moins cité. Pour plus de 8 %, le préservatif est le moyen contraceptif le plus utilisé. Sur l’ensemble des sondés, 12 filles seulement prennent la pilule.

En cas d’accident de contraception, plus de 50 % des personnes interrogées déclarent opter pour la pilule du lendemain et près de 40 % consultent leur médecin généraliste. Concernant les moyens de contraception, elles souhaitent d’abord être informées par leur collège, puis par le généraliste (pour 25 % d’entre eux), 10 % ne souhaitent être informées que par le médecin généraliste. Plus de la moitié des sondés considèrent que le généraliste est un bon interlocuteur pour parler de contraception. Par ailleurs, les adolescents se sentent plutôt en confiance avec ce dernier : 73 % affirment qu’ils se sentent libre de parler de tout avec leur généraliste. La présence des parents dans le cabinet (ou l’éventuel risque de transmission des informations du généraliste aux parents) ainsi que la pudeur des jeunes apparaissent comme les principaux freins à la consultation du généraliste.

H. H-P

Source : Le Quotidien du Médecin: 9323