Les données présentées lors du congrès portent sur 8 670 participants, à l’exclusion des femmes enceintes et des patients sous traitement vaso-actif. « Il ne s’agit pas d’un échantillon représentatif de la population générale française », a précisé le Dr Hélène Lelong. Les sujets sont majoritairement des femmes (76 %), sont âgés en moyenne de 51 ans et ont un niveau d’éducation supérieur. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen est de 24, la pression artérielle systolique (PAS) de 123 mm Hg. Quinze pour cent des patients ont une PAS &;gt; 140 mm Hg. La proportion de fumeurs est de 11 %. Ces personnes ont une alimentation riche en fruits et légumes et un apport quotidien en sel estimé à 8,2 g.
1 mm Hg de plus par point d’IMC
Les auteurs de ce travail mettent en évidence une relation, forte entre l’indice de masse corporelle (IMC) et la PAS, avec un gain de 1 mm Hg pour chaque point d’IMC. La PAS est également corrélée à la consommation d’alcool et, de façon inverse, avec celle de fruits et légumes. De façon inattendue, il n’est pas retrouvé d’association entre la PAS et l’activité physique, voire une augmentation de la PAS chez les femmes les plus physiquement actives. De même, une association positive entre la consommation de sel et la PAS est constatée chez les hommes, mais pas chez les femmes.
Au total, l’ensemble des paramètres impliqués n’explique que 20 % de la variance de la PAS chez les femmes et 12,8 % chez les hommes, avec un rôle prépondérant de l’âge et de l’IMC.
D’après la communication du Dr Hélène Lelong, Paris.
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