Parcours : des points mais pas de «  course à l'expérience »

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Publié le 05/05/2020

Le parcours universitaire de la 4e à la 6e année sera pris en compte dans le matching. L'objectif est de valoriser (par un score plafonné) les expériences individuelles et de motiver les carabins sans pour autant verser dans une course à l'expérience. 

Aujourd'hui obnubilés par les ECNi, peu de carabins se lancent dans un double cursus ou un ERASMUS. Et ceux qui suivent des options libres (éthique, droit et santé…) ne sont pas valorisés. D'où l'idée de récompenser certaines activités supplémentaires par des points convertis en une note – à la fin de la sixième année – qui correspondra à 10 % de l'évaluation finale pour le matching.

À ce stade, trois catégories d'expériences cadrées pourraient être retenues : mobilités et linguistique (ERASMUS, stage à l'étranger, langues) ; engagements (association universitaire, réserviste, élu UFR, tutorat, maraudes) ; doubles cursus (options, master, thèse précoce, recherche). La valorisation de l'expérience professionnelle n'est pas tranchée. « Il y a une réflexion sur la pertinence des jobs étudiants dans le second cycle. Est-ce que la restauration apporte de l'intérêt en médecine ? », illustre Sébastien Villard (ANEMF).

Si la grille exacte des points n'est pas arrêtée, leur nombre sera plafonné et assez facilement atteignable. « Ce système n'est pas fait pour discriminer. Mais l'étudiant qui ne réalise aucune activité sera moins bien classé », résume Sébatien Villard.

S.M.

Source : Le Quotidien du médecin