Pas simple de critiquer les comportements d’un confrère ? Il suffit de se promener dans les recoins de l’hôpital pour entendre ce que chacun pense de l’autre… On connaît très vite les bons et les moins bons. Ensuite, en ce qui concerne les pratiques déviantes, rien dans le code n’empêche de les dénoncer. Je ne crois pas que la déontologie empêche vraiment de dire les choses, y compris aux patients, mais il suffit d’y mettre les formes afin d’éviter tout dénigrement. Pour le reste, les médecins ne sont pas très solidaires : le code est mis en avant mais souvent, ils se tirent dans les pattes.
Alors, arrêtons de voir les obstacles là où ils ne sont pas, les hommes et les femmes médecins ont les pouvoirs qu’on veut bien leur laisser et, s’ils sont exorbitants ou abusifs, c’est à l’Ordre d’y mettre bon ordre et de s’améliorer. Comment est-il possible que certains médecins se conduisent encore aujourd’hui comme des potentats que personne ne peut contester ? C’est surtout cela qui pose question, et non pas la déontologie, qui est un principe d’entraide, bien utile dans une pratique professionnelle de plus en plus difficile.
Dr Pierre56
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