Les arthrites juvéniles idiopathiques (AJI) regroupent des maladies inflammatoires très hétérogènes, et l’on ne dispose pas de marqueurs de pronostic à long terme à l’heure actuelle. C’est ainsi qu’une étude a été menée chez des enfants nouvellement diagnostiqués, atteints d’AJI pour tenter de déterminer des profils d’expression de gènes différents dans le sang pouvant prédire le statut de la maladie à un an (1). « Les profils d’expression des gènes dans le sang à l’inclusion peuvent prédire le statut de la maladie à 6 mois, mais pas à un an. En utilisant les données recueillies dans des échantillons sanguins après 4 mois de traitement initial, il a été possible de déterminer la façon dont la maladie se développera à 12 mois », a expliqué le Pr James Jarvis (New York). Cette étude a également montré différents mécanismes de réponse au traitement à 4 mois dans l’AJI avec ou sans facteur rhumatoïde. Les chercheurs ont décrit sept types d’AJI qui se distinguent par leurs signes et symptômes, le nombre d’articulations atteintes, les analyses biologiques et leur histoire familiale.
(1) Yao J. Abstract OP 0187
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