Une nouvelle étude canadienne (1) a montré que chez la majorité des patients ayant un lupus en rémission, il était possible d’arrêter le traitement immunosuppresseur sans déclencher une rechute. Cette étude a été menée chez 99 patients de la Lupus Clinic de Toronto qui ont dû arrêter leur traitement (56 étaient sous azathioprine, 25 sous méthotrexate et 18 sous mycophénolate mofétil). Leur moyenne d’âge était de 40,4 ± 13,1 ans et la durée moyenne d’évolution de la maladie de 11,4 ± 9,4 ans. La durée moyenne du temps de sevrage en immunosuppresseurs a été de 1,5 ± 1,7 an. 70 % des patients n’ont pas fait de rechute dans les deux ans, 50 % n’en ont pas fait à 3 ans et cette proportion est restée stable à 5 ans. En comparant les deux groupes de patients, le premier sans rechute et le second avec rechute, il est plus souvent retrouvé un taux bas de C3 ou C4 (27 % versus 52 %, p = 0,02). Les patients qui ont bénéficié d’un arrêt progressif des immunosuppresseurs ont également moins de risque de rechutes au cours des deux années suivantes.
(1) Touma Z et al Abstract OP 0042
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