De 10 à 30 % des adolescentes seraient concernées par des saignements menstruels ou intermenstruels excessifs, qui interfèrent sur leur santé et leur qualité de vie. L’étiologie principale (70-80 % des cas) est la dysfonction ovulatoire, avec un défaut d’imprégnation en progestérone et un déséquilibre en faveur d’une estrogénisation de l’endomètre. Dans 20 à 30 % des cas, il peut s’agir d’une maladie hémorragique constitutionnelle ou acquise (MHCA) : maladie de Willebrand, anomalies de la fonction plaquettaire, thrombopénies, déficits en facteur de coagulation et anomalies du fibrinogène. Il existe d’autres causes plus rares : une pathologie endocrinienne (dysthyroïdie, hyperandrogénie isolée ou associée à une obésité, à un syndrome des ovaires polykystiques), grossesse extra-utérine, pathologie tumorale ou vasculaire, endométriose, IST, traumatisme, etc.
Communication de la Dr Vanessa Vautier (Bordeaux)
Article précédent
Les spécificités d’H. pylori chez l’enfant
Article suivant
Bien utiliser les yoyos
La santé des enfants, un enjeu fédérateur
Les SMS du congrès SFP 2022
L’asthme chez l’ado
Quand retirer les amygdales ?
Les spécificités d’H. pylori chez l’enfant
Les causes de métrorragies
Bien utiliser les yoyos
Les séquelles des régimes spéciaux
Dépister la maladie cœliaque
Le vaccin protège du Pims
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024