64 000 tests rapides vont pouvoir être réalisés

Publié le 01/12/2011
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Pour accompagner le lancement du plan national de lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles 2010-2014, la DGS a lancé deux appels à projet.

– Pour le premier, doté de 640 000 euros, 8 projets ont été retenus pour promouvoir le préservatif féminin, la prévention auprès des personnes qui se prostituent et auprès des femmes infectées par le VIH..

– Le second doté de 3,5 millions d’euros par an, financé par l’assurance-maladie dans le cadre de la Convention d’objectifs et de gestion État/CNAMTS, est destiné à soutenir des activités de dépistage communautaire par test rapide d’orientation diagnostique (TROD). « Pour la première fois, l’utilisation des TROD par des non professionnels a été admise dans le droit en 2010 », a souligné le Dr Jean-Yves Grall, directeur générale de la santé. Ce qui, selon lui, constitue « une avancée considérable ». Sur les 48 structures qui ont répondu, 32 ont été retenues en France et dans les départements français d’outre-Mer. Ces structures de prévention ou associatives disposent toutes d’une convention avec une Agence régionale de santé (ARS).

Le budget alloué au terme de ce premier appel à projet devrait permettre de réaliser 64 500 dépistages par TROD. Un nouvel appel à projet doté de 1 887 510 euros par an est prévu pour le début de 2012, pour permettre aux associations n’ayant pu être habilitées de pouvoir de nouveau poser leur candidature. « Les tests de diagnostic rapide n’ont pas d’indication pour le dépistage du VIH en population générale », précise l’INPES.


Source : Le Quotidien du Médecin: 9051