Une méta-analyse a évalué l’impact du tabagisme sur le taux de réponse aux antipaludéens de synthèse (APS) dans le lupus cutané, sujet sur lequel les données disponibles sont contradictoires. A partir de 240 références identifiées dans une revue systématique de la littérature jusqu’en avril 2014, cette méta-analyse a inclus 6 études rétrospectives et 4 études prospectives. Les patients étaient âgés en moyenne de 43 ans (38 à 48 ans) ; 70 % étaient des femmes. La réponse aux APS a été évaluée par le score CLASI (Cutaneous lupus eythematosus disease Area and Severity Index) dans 4 études et sur la base de critères propres à chaque étude dans 6 autres.
Le taux de réponse aux APS s’est avéré significativement moindre (OR : 0,53 ; IC 95 % 0,29-0,98) chez les patients fumeurs (n = 797) que chez les non-fumeurs (n = 601). Une hétérogénéité significative entre les études a été constatée ; elle pourrait s’expliquer, estiment les auteurs, par une réponse différente aux APS selon les sous-types de lupus cutané, ou encore par des définitions hétérogènes du tabagisme selon les études, et surtout par des modalités d’évaluation variables de la réponse aux APS.
L’arrêt du tabac, rappellent les auteurs, est impératif chez les patients atteints de lupus cutané.
D’après la communication du Dr François Chasset (Hôpital de la Pitié Salpêtrière, Paris)
Abstract CO033
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Une hyperréactivité, pas une allergie
La prise en charge doit être rigoureuse
Une année très riche en résultats
Des données récentes de prévention et de nouvelles entités
Les données récentes en dermatologie pédiatriques
Une physiopathologie mieux connue, des thérapeutiques ciblées.
Les fumeurs répondent moins bien aux antipaludéens de synthèse
Le poids de l’hérédité .
Un diagnostic d'élimination
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