La première étape est de revoir les facteurs de risque (surpoids, sédentarité, tabagisme), de corriger les anomalies métaboliques ou tensionnelles ou d'adapter un traitement supposé responsable. Le médecin fait préciser l'existence de troubles de la libido ou de l'éjaculation, la qualité de la relation au sein du couple, les attentes et motivation du patient et de sa partenaire. Il peut prescrire un médicament d’aide à l’érection s’il s’agit d’une dysfonction érectile simple, secondaire, relativement récente, sans autre trouble sexuel ni conjugopathie associée, et s'il persiste une certaine capacité érectile résiduelle. Les inhibiteurs des phosphodiestérases de type 5 peuvent être proposés en l'absence de contre-indications, d'association avec les dérivés nitrés et d'insuffisance cardiaque sévère. En cas d'échec ou si la dysfonction érectile est complexe, on envisagera une prise en charge plus spécialisée et on envisagera le bien-fondé d'un traitement substitutif par testostérone, d'injections intra-caverneuses de prostaglandines E1, de vacuum ou d’une prothèse pénienne gonflable.
Érection
Traiter les facteurs de risque et l’érection
Publié le 23/05/2014
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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