L’ANTADIR représente environ 30 % des patients traités à domicile pour insuffisance respiratoire chronique en France. L’Observatoire de l’ANTADIR a été mis en place en 1983. Depuis 1985, les données des 14 Services d’assistance au retour à domicile (SARD) sont analysées au 31 décembre de chaque année, de façon à prendre en compte exhaustivement les mouvements intervenus dans les schémas thérapeutiques des patients sous assistance respiratoire.
À la fin 2015, 12 147 patients (âgés d’au moins 20 ans) insuffisants respiratoires chroniques étaient traités : 40 % par oxygénothérapie à long terme, 24 % par ventilation non invasive, 11 % par pression positive continue (PPC) et 3 % par oxygénothérapie + PPC. Entre 2001 et 2015, il a été observé une augmentation des patients de sexe féminin (de 35 à 45 %), une diminution de l’oxygénothérapie (de 63 à 40 %), au bénéfice de la ventilation non invasive seule ou associée à de l’oxygénothérapie (de 25 à 47 %).
En ce qui concerne l’étiologie, on note une légère diminution des maladies pulmonaires obstructives et une augmentation significative des maladies restrictives, avec principalement le syndrome obésité hypoventilation.
La survie à 10 ans des patients nouvellement traités par oxygénothérapie à long terme ou ventilation non invasive avec oxygène en complément (2 880 en 2006) est bien meilleure. Pour les patients souffrant de BPCO, les appareils d’oxygénothérapie à domicile ont bien évolué, en faveur d’appareils portables (21 %). La technique de l’oxygène de remplissage automatique est encore confidentielle (5 %).
Melloni B et al. Chronic respiratory failure in France from 2001 to 2015 in ANTADIR Federation. Abstract 3417
Article précédent
Des doutes sur la vapote
Article suivant
Profils cliniques et microbiologiques lors d’une exacerbation sévère
L’association nintedanib-pirfenidone à l’étude
PPC : ce qu'en disent les patients
Nouvelles données
Des doutes sur la vapote
L’insuffisance respiratoire chronique évolue
Profils cliniques et microbiologiques lors d’une exacerbation sévère
Attention au poids
Encore trop d'antibiotiques
Les causes de décès
Un effet bénéfique du THS ?
L’intérêt d’une expertise rhumatologique
Des biomarqueurs pour mieux traiter ?
Une potentielle baisse de fertilité
Augmenter la durée de surveillance après contact ?
Des résultats positifs pour l’association fluticasone/vilanterol
Un risque confirmé de comorbidités
Mauvais ménage du RGO et des IPP
Confirmation pour le nivolumab en vraie vie
Durable et sûr en vie réelle
La nicotine augmenterait le risque cardiaque
Un impact cardiovasculaire
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024