Les SMS du congrès JDP 2021

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Publié le 04/02/2022
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♥ Vous cherchez un traitement pour votre patient ? L’application ChronoReco, fondée sur les recommandations des groupes thématiques et du centre de preuves en dermatologie de la SFD met à disposition, « en une minute chrono », toutes les recommandations actualisées pour diverses pathologies (acné, dermatite atopique, herpès, hidradénite suppurée, lichen plan, pelade, prurigo nodulaire, psoriasis, urticaire chronique, vitiligo).

chronoreco.sfdermato.org

♥ Le traitement du prurit relève en premier d’une approche étiologique, puisque différents appareils peuvent être concernés. Mais on peut aussi s’aider d’un traitement symptomatique, associé aux mesures d’hygiène générale.

Parmi les topiques, les dermocorticoïdes n’ont pas d’intérêt, sauf en cas de dermatose inflammatoire ; les inhibiteurs de la calcineurine ont un effet favorable. Les anesthésiques locaux sont intéressants mais leur effet temporaire. Il est possible d’utiliser une préparation magistrale de capsaïcine, mais les patchs, indiqués dans les prurits neuropathiques isolés, sont réservés à des centres spécialisés.

Seuls 10 % des prurits sont histamino-médiés, aussi les antihistaminiques n’ont qu’une faible efficacité. Ils n’ont l’AMM que dans l’urticaire et ne sont pas efficaces dans le prurit de la dermatite atopique.

♥ On sait que le risque d’ostéoporose et de fractures de fragilité est augmenté par la prise de corticoïdes oraux pendant plus de 6 mois. Mais le recours à des dermocorticoïdes forts et très forts exerce aussi un effet, dépendant de la dose cumulée, sur le risque d’ostéoporose et de fractures majeures. Le risque est maximal pour un équivalent bêtaméthasone supérieur à 333 tubes ; il reste toutefois quatre fois moindre que celui lié aux corticoïdes per os.

Dr Maia Bovard-Gouffrant

Source : Le Quotidien du médecin